Chers lecteurs,

J’espère que depuis qu’on se parle (oui, oui, vous êtes nombreux à me contacter en message privé, je suis toujours heureuse d’échanger avec vous !), nous sommes tous un peu moins nuls dans notre compréhension du futur…

Comme tout est encore nébuleux, aujourd’hui, je vous propose un petit retour dans le passé. Parce que le terme Web 3 est omniprésent dans les médias, et parce qu’il me semble important de comprendre l’évolution d’internet pour bien comprendre ce qui nous attend.

Depuis sa création à la fin des années 80’s, le Web n’a cessé d’évoluer, si bien qu’au début des années 2020, les experts évoquent entrer dans l’ère du Web 3, i.e. la troisième génération d’internet.

Au début, il y avait donc le web 1, également appelé « web traditionnel » ou « web statique », car il offrait un accès à des informations limitées avec peu ou pas d’interaction avec l’utilisateur. Factuellement, à cette époque, le concept de blogs ou de commentaires n’existait pas encore, et cette version d’internet nous permettait simplement de consulter des pages web. Sans algorithme, leur référencement était fastidieux et seule une poignée de personnes étaient en mesure de créer du contenu.

Les informations provenaient principalement des annuaires tels que Lycos, Yahoo et on faisait nos maigres recherches sur des navigateurs tels que Netscape Navigator (vous le ré-entendez ce petit bruit de modem désagréable ? 🙂)

Le web 2 voit sa naissance au début des années 2000. Aussi appelé « web social », il se caractérise par l’émergence des GAFAM et permet le partage d’informations et de contenus (textes, vidéos, images, …) par les internautes eux-mêmes. C’est l’émergence des réseaux sociaux, des smartphones et des blogs qui sollicitent l’avis du consommateur.

Avec le web 2, l’internaute devient actif, son avis est sollicité en permanence.

Le web 3, aussi appelé « web sémantique » reposerait sur plusieurs principes incluant l’émergence des cryptomonnaies, de la blockchain, des nft et du metaverse.

L’ère du web 3 se construit dans un contexte d’hyper-personnalisation des contenus, grâce à une maturité de l’entrainement des algorithmes.

Plus concrètement, désormais, les technologies sont en mesure d’interpréter les informations comme des êtres humains et de générer et distribuer intelligemment un contenu utile adapté aux besoins des utilisateurs. Avec cette évolution, la gestion de notre identité devient aussi centrale et le web 3 repose alors sur un principe de décentralisation, permettant à chacun de contrôler pleinement ses données personnelles et, plus largement, de participer activement à la gouvernance du web.

Bon, c’est encore un peu complexe, mais promis, petit à petit, tout deviendra plus limpide. Dans cette newsletter, on reviendra très vite sur ces concepts. N’hésitez pas à commenter pour apporter votre pierre à l’édifice ou solliciter une thématique pour les prochaines éditions. 👇👇👇

Au passage, si vous n’êtes pas encore abonné à la newsletter bimensuelle « Le futur pour les nuls », c’est le moment de le faire.

Quel impact sur mon activité professionnelle ? Comment être acteur du changement ?

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